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“Je pense que contribuer au maintien à domicile des personnes le plus longtemps possible, en leur apportant une écoute en même temps qu’une aide matérielle est un aspect très positif du travail.”
“En matière de gestion du temps, l’application des techniques apprises et surtout l’expérience de travail au cours des stages nous permettent à la fois d’être plus rapides dans leur réalisation mais aussi d’évaluer justement le temps nécessaire pour les mener à bien. (…) Nous croyons avoir appris à prendre le recul suffisant pour pouvoir aider les personnes avec lesquelles nous avons été en contact ; d’abord très sensibles aux événements difficiles auxquels les personnes aidées ont été ou sont confrontées, nous avons appris à prendre un peu de distance et à nous centrer sur la recherche de solutions dans une attitude constructive et positive qui encourage les bénéficiaires. (…) Au point de vue des tâches ménagères, de la préparation des repas et de l’entretien du linge, nous avons mis en pratique les techniques apprises et sommes de plus en plus organisées et efficaces.”
“Le stage d’intégration professionnelle de la/le futur(e) aide familial(e) occupe une place prépondérante dans la formation. Il s’agit d’un moment où l’étudiant(e) exerce des compétences respectant les règles et l’organisation d’un service d’aide aux familles. Lors du stage, l’étudiant(e) adoptera des attitudes de respect du bénéficiaire et développera un esprit d’ouverture afin de s’intégrer au sein d’une équipe de travail. En résumé, il/elle découvrira le coeur de son futur métier.”
“Etre tuteur est très valorisant. On peut transmettre ce que l’on a appris. Le plus gros de notre apprentissage se fait sur le terrain. L’expérience vient avec le temps. Pouvoir partager tout cela est très riche.”
“L’aide familiale offre une aide globale. L’aide familiale travaille avec la personne. Elle l’accompagne dans ses tâches quotidiennes plutôt que de “faire à sa place” et tout cela dans le respect de la personne et de son endroit de vie. C’est vraiment un métier exceptionnel.”
“J’essaie d’imaginer ma vie sans elles… Pourquoi se laver, pourquoi s’habiller, alors que je n’aurai pas de visites aujourd’hui ? (…) J’essaie d’imaginer ma vie sans elles… et tous ces petits riens : ramasser un bibelot, épousseter une armoire, faire sécher un peu de linge, tous ces gestes qui me coûtent et qu’elles font machinalement tout en parlant, en me réconfortant. Tous ces petits gestes qui ne semblent pas avoir d’importance et qui sont réalisés au jour le jour, avec efficacité et discrétion…”
“Je suis convaincue qu’on ne garde pas ses vieux parents chez soi sans aide. Je suis contente d’avoir mis en place un système avec des professionnels. Je m’en félicite. Il ne pourrait plus être fait marche arrière. Les aides familiales sont devenues indispensables tant pour ma mère que pour moi.”
“C’est un métier dans lequel il n’y a pas de routine. On va peut-être commencer la journée par une toilette, passer du temps dans une famille avec un enfant handicapé, enchaîner sur les courses et terminer par une prise en charge d’une personne en soins palliatifs. C’est très diversifié, on n’a pas le temps de s’embêter.”
“Les réunions d’équipe sont des moments où on peut partager nos expériences sur les prises en charge. Nous avons des points de vue et des sensibilités différents. On est vraiment complémentaires. Lors des réunions, on sent vraiment que, même si nous sommes seuls sur le terrain, nous sommes une équipe. On travaille tous avec les mêmes objectifs d’autonomie et de bien-être du bénéficiaire.”
“L’aide familiale joue un rôle indispensable dans le maintien à domicile (…) en constituant une précieuse source d’information pour les autres soignants, (…) par sa bonne connaissance de la personne, l’aide familiale peut parfois déceler des changements encore imperceptibles pour les autres soignants ; en établissant le lien entre la famille et les autres intervenants. (…) L’aide familiale a, dès lors, une place incontournable dans une approche globale dont la finalité est de répondre aux besoins liés à la perte d’autonomie des personnes âgées, isolées, malades. Elle est, autrement dit, un maillon essentiel en vue du bien-être de nombreuses personnes dépendantes à domicile.”
“Accueillir et accompagner des stagiaires pour les services, c’est permettre une mise en pratique des notions théoriques reçues lors de la formation ; c’est une confrontation à la réalité du domicile ; c’est cerner toutes les facettes du métier avec ses exigences et ses limites.”
“En rentrant chez moi, je suis fatiguée, mais je suis satisfaite et fière d’avoir permis, une fois de plus, à des personnes de rester à domicile. Malgré toutes ces années d’activités professionnelles, j’exerce toujours ce métier d’aide familiale avec autant de plaisir et il m’apporte une richesse professionnelle, de la fierté et un réel sentiment d’utilité. J’étais une femme de “bon sens” et de bon coeur et je suis devenue professionnelle du social. J’espère que le métier d’aide familiale restera avant tout un métier qui fait appel à : la générosité du coeur, la capacité d’adaptation, le sens du contact, l’écoute, la patience, le respect, la tolérance…“